Wat Walsch is, valsch is

Een kaakslag voor Vlaanderen

Friday, August 22, 2008

Bons baisers de la jungle

Un Néerlandais s'intéresse à nos voisins du nord. Attention, corrosif !

Un extrait pour vous mettre en appétit :

"Il y a un siècle environ, on pouvait relever sans risque de choquer qui que ce soit - hors des cénacles flamingants bien sûr - que les Flamands étaient légèrement primitifs. Certes, on se gargarisait du passé lointain, lorsque Bruges était un marché mondial et Gand la plus grande ville d'Europe, mais après 700 ans la réalité était quelque peu différente. Les Belges civilisés parlaient Français; c'était d'ailleurs la langue officielle. Imputer cet état de fait à un quelconque snobisme est assez idiot, même si l'argument porte toujours auprès des simples d'esprit. Le Flamand n'était qu'un dialecte pratiqué par les classes sociales les plus modestes du nord du pays. Ce n'était certainement pas une langue civilisée "interdite" ou "opprimée", mais tout simplement un charabia dépourvu de règles. On ne savait même pas comment écrire de nombreux mots. Est-ce cela qu'on devait qualifier de langue officielle ? C'aurait été absurde. On l'a fait plus tard, sous pression politique. On voit ce que ç'a donné."

Friday, August 01, 2008

Belgique, terminus ?

L'enjeu de la crise actuelle n'est pas le sort de la Belgique; c'est celui des francophones et singulièrement des Bruxellois.

Constatons tout d'abord que la marge de manoeuvre est faible. Le paysage politique flamand garantit une influence déterminante aux extrémistes, et rien ne permet de croire que cela va changer. Le CD&V est incontournable - avec ou sans NVA - et son but est de déshabiller la Belgique jusqu'à ce qu'il n'en reste que ce qui arrange encore les Flamands. Qu'on ne s'y trompe pas, la seule différence avec la NVA sur ce point est que le CD&V est un peu moins impatient, c'est tout.

Car qu'est-ce que la Belgique "confédérale" à la sauce flamande qu'on tâche de nous vendre comme une dernière chance pour sauver les meubles ? C'est avant tout une frontière linguistique dont chacun sait le caractère politique et artificiel - voir notamment l'excellent article de Baudouin Peeters à ce sujet. L'ambition flamande non dissimulée est d'en faire une frontière d'état derrière laquelle les francophones, qualifiés "d'immigrés" , seraient condamnés à disparaître. C'est ensuite le maintien d'une législation linguistique inapplicable et défavorable aux francophones qui garantit des tensions communautaires pour les siècles à venir. C'est enfin le reserrement de la mainmise flamande sur Bruxelles, ville qui est pourtant désormais à peu près totalement francophone, quoi qu'en disent certains Flamands qui prétendent tirer de la présence de fortes populations étrangères à Bruxelles des conclusions diamétralement opposées à celles qu'ils sont prêts à accepter pour leurs propres minorités. Cette position de force est d'autant plus inique que les Flamands attaquent systématiquement les intérêts des Bruxellois chaque fois qu'ils en ont l'occasion, en ce compris pour des mesquineries comme les vols de nuit provenant de Zaventem, voulant sans doute prouver par là l'affection qu'ils ont pour cette ville dont ils prétendent qu'elle serait leur capitale.

La Belgique "confédérale" est donc un instrument d'asservissement des francophones et c'est à très juste titre que l'écrasante majorité d'entre eux n'en veulent pas. Nombre de nos concitoyens manquent cependant encore de réalisme et s'imaginent pouvoir maintenir sous une forme ou l'autre la Belgique de papa, sans s'apercevoir qu'ils ont besoin pour cela de partenaires flamands et que ceux-ci n'existent plus.

Bruxelles est essentielle pour l'avenir de la Wallonie et la périphérie est essentielle pour l'avenir de Bruxelles. L'élargissement de Bruxelles aux communes à facilités, très majoritairement francophones, sociologiquement et économiquement bruxelloises, n'est pas une simple question de justice ou même de continuïté territoriale, elle est également indispensable parce que ces communes abritent une population riche et dynamique dont Bruxelles ne peut se priver si les mécanismes de solidarité et électoraux de l'état belgique sont rompus. Le refus flamand d'aborder cette question sérieusement est inacceptable et ce doit être dit clairement. L'élargissement de Bruxelles est un préalable à toute refonte du système belge. Si les Flamands trouvent cette "annexion" trop "dix-neuvième", ils n'ont qu'à s'en prendre à eux-mêmes. Il s'agit en effet d'une juste riposte à leur conception archaïque de la nation et du territoire national et aux politiques ethnocentristes qu'elle leur inspire depuis des décennies. On imagine les réactions qu'aurait suscité un premier ministre slovaque s'il avait cru pouvoir déclarer au sujet des Juifs ou des Tsiganes ce qu'Yves Leterme, appuyé par toute la Flandre, a osé affirmer au sujet de la minorité francophone qu'il gouvernait et aux intérêts de laquelle il était censé veiller. Ce sont en d'autres termes les Flamands qui ont rendu indispensable l'élargissement de Bruxelles par leur refus de reconnaître les droits de la minorité francophone et la mise en oeuvre de politiques d'assimilation forcée. Tout politicien francophone qui cèderait quoi que ce soit aux Flamands sur ce point trahirait les intérêts vitaux de ses concitoyens.

Trois voies s'ouvrent désormais aux francophones: une stratégie du pourrissement, s'appuyant sur la prime à l'immobilisme qu'offrent les règles du jeu actuelles - c'est jusqu'à présent le choix qu'ont fait les partis politiques francophones - une refonte complète de l'état belgique et enfin la disparition de cet état, du moins dans la mesure où il comprend la Flandre. Il n'y a pas grand chose à dire sur la première stratégie, sauf qu'elle est très efficace à court terme mais qu'elle laisse finalement l'initiative aux Flamands.

Une refonte complète de l'état belgique n'a de sens que s'il existe de part et d'autre la volonté de remettre tout le système à plat dans une optique d'efficacité et qu'on est prêt à trouver des équilibres durables le long de la frontière linguistique. Sachant que cela implique la disparition de nombre de ces petits postes dont sont si friands les politiques de tous les rôles linguistiques, on appréciera le réalisme de la proposition. Mais essayons-nous cependant à cet exercice, qui jette par ailleurs une lumière tout à fait intéressante sur la troisième solution, l'indépendance ou une formule de réunion avec la France.

Tout d'abord, il faudra scinder BHV et mettre fin aux facilités - sauf là où elles sont acceptées par tous, auquel cas il convient de les rendre "éternelles" de manière claire. Le bricolage institutionnel ne mène qu'à de nouveaux conflits, il faut y mettre fin. Parallèlement, il faudra pérenniser les droits des francophones établis dans des communes où jamais ces droits n'auraient été menacés si les Flamands avaient respecté les accords auxquels ils ont souscrit dans le passé. Concrètement, le seul moyen de préserver ces droits, face à la volonté flamande de faire disparaître la minorité francophone, est le transfert des communes à facilités de la périphérie vers la région bruxelloise, bilingue et donc respectueuse des droits légitimes de la minorité néerlandophone, sans oublier évidemment le retour à Liège des Fourons. On voit bien en effet que la Flandre ne peut accepter en son sein une quelconque minorité et que les instruments juridiques qui permettaient de corriger les excès et les injustices n'existent plus. Les chambres flamandes de la Cour constitutionnelle et du Conseil d'état, généralement compétentes pour juger de ces affaires en raison de leur distribution territoriale, donnent systématiquement tort aux francophones obligés de s'adresser à elles et sont donc devenues un instrument aux mains des flamingants. Notons aussi qu'il faudra abolir les mécanismes antidémocratiques dont bénéficient les partis flamands à Bruxelles et revoir les mécanismes qui garantissent aux Bruxellois néerlandophones l'exercice de leurs droits légitimes. Ce qui importe est que l'administration puisse traiter les demandes en néerlandais, et non que chaque fonctionnaire soit bilingue. Les fameux "guichets" de Roger Nols n'étaient en réalité pas une mauvaise solution. Et il est également grand temps qu'il soit mis fin à l'anomalie que constitue la présence des institutions de la région flamande en région bruxelloise. Avis au monde politique flamand : il parait qu'Anvers c'est très joli.

Il faudra ensuite défédéraliser complètement la fiscalité afin de réduire les heurts entre communautés, tout en rendant à chaque région les instruments qui lui permettent d'assurer son avenir. Cela implique notamment l'application du principe fondamental de la fiscalité sur le travail frontalier, l'imposition sur le lieu de travail. La Wallonie y perdra, certes. Bruxelles par contre, financièrement exangue suite aux manoeuvres flamandes, y gagnera et la dynamisation qui en résultera aura un effet d'entraînement sur la Wallonie. Il est d'ailleurs indispensable de profiter de la diminution des dépenses publiques induites par la complexité institutionelle de ce pays pour diminuer de manière spectaculaire les charges fiscales et sociales qui plombent l'économie de notre pays.

Les Flamands ont raison d'inviter les francophones à prendre leur destin en main - mais les francophones ne peuvent les laisser détruire leurs atouts en se laissant voler une partie de leur territoire et de leur population ainsi que les instruments fiscaux et économiques qui leur permettent d'assurer leur avenir. Si la Flandre n'est pas prête à reconnaître que les intérêts des francophones sont aussi importants que les siens, les francophones doivent en tirer les conclusions et abandonner cette Belgique qui s'apparente de plus en plus à une cage qu'on n'oserait qualifier de "dorée".

Car à nouveau, il ne faut pas s'y tromper; ce n'est pas l'envie qui manque à nos amis flamands de tirer la prise, c'est la prise de conscience d'une réalité simple, celle qu'ils n'ont rien à gagner dans l'aventure. Les francophones ont par contre suffisamment d'atouts en main pour pouvoir aborder le débat institutionnel sereinement et en ne se laissant pas impressionner par l'hystérie imprécatoire que nombre de Flamands semblent confondre avec le dialogue.

Monday, June 12, 2006

Cordon sanitaire

Een van de dingen waar ik echt van in de gordijnen kruip is het wijdverbreide Vlaamsche discours volgens hetwelk "Vlaanderen niet de hefbomen in handen heeft om haar toekomst uit te bouwen door de schuld van Wallonië". Tussen haakjes, "Wallonië" staat in deze context eigenlijk voor "Franstalig België", maar ja, voor sommigen blijft Brussel een moeilijk begrip.

Zoals elke leugen die functioneert berust deze stelling op een onbetwistbare waarheid, namelijk dat de PS er alles aan doet om elke hervorming af te remmen die het cliëntelistisch systeem waar zijn macht op berust zou kunnen bedreigen. Het is niet toevallig dat de grootste Belgicist van dit land Elio Di Rupo heet, nota bene de voorzitter van een partij die jarenlang de thuis is geweest van omzeggens alle wallinganten die ons koninkrijkje onveilig maken (de francofiele rattachisten zitten bij de MR). Opvallend is ook dat de Franstalige opiniemakers, waarvan het merendeel een haast feodeale band heeft met de PS, de mensen nog steeds wijsmaken dat de transfers een flamigantische mythe zijn, terwijl diezelfde opiniemakers terdege weten dat de "mythe" het geld in de kas brengt dat de PS-staat overeind houdt.

Waar voornoemde Vlaamsche argumentatie dus totaal aan voorbijgaat, is dat twee derden van de Franstaligen van dit land helemaal niét voor de PS stemmen. Sinds "La Libre Belgique" ook peilt naar de meest gehate partij, is gebleken dat de PS veruit op kop staat, wat overigens alleen in Vlaanderen kan verwonderen.

Helemaal gortig is dat men een toch wel essentiëel politiek feit totaal negeert, namelijk de medeplichtigheid van de Vlaamse partijen bij de instandhouding van de PS-staat. Bij mijn weten heeft niemand Verhofstadt, Vande Lanotte, Dehaene et hun voorgangers met het geweer in de hand gedwongen om in een federale regering te stappen met de PS. En als er één ding is waar we zeker van mogen zijn, dan is het dat al die Vlaamse politici héél goed wisten welk vlees ze in de kuip hadden en dus "en connaissance de cause" hebben gehandeld. Ze doen het trouwens nog altijd: het is stuitend om te zien op welke manier bepaalde Vlaamse partijen zich voorbereiden om in de Brusselse gemeenten samen met de PS in de gemeenteraden te stappen, zolang er maar voldoende postjes voor "hun mensen" voorzien zijn. Voor de perikelen van Charleroi was Leterme er zelfs niet vies van om Di Rupo op te vrijen en te laten geloven dat hij een toekomstige eerste minister zag in de sterke man van de boulevard de l'Empereur.

Eerlijk gezegd geloof ik niet meer in België: ik hou er een sentimentele band mee voor redenen die ik hier ooit wel eens uit de doeken zal doen, maar ge moet realistisch zijn. Dat neemt echter niet weg dat de Belgische structuren hic et nunc bestaan en dat er iets mee moet worden gedaan. Het is duidelijk dat er zelfs geen symbolische democratische controle meer mogelijk is in een land waar er geen enkele nationale partij meer bestaat, buiten een paar also-rans, en dat de politieke wereld dus een groot verantwoordelijkheidsgevoel aan de dag moet leggen om de boel draaiende te houden. Men kan eigenlijk twee kanten opgaan: ofwel voortgaan met de eeuwige communautaire spelletjes (waar men ooit eens de cliëntelistische randjes van zou moeten onderzoeken) ofwel zorgen voor een minimum aan goed bestuur. Niemand ligt 's nachts wakker van 's lands institutionele structuren: welke deze ook zullen worden, het kan in ieder geval geen kwaad om het huis al eens goed uit te kuisen en op te blinken, en daar zijn wij met zijn allen, Brusselaars, Vlamingen en Walen, meteen mee gediend.

De Vlaamse rechterzijde, en ik denk dus aan VLD en CD&V, kunnen hier een heel goede daad stellen, die het eigen lot zal verbeteren en tegelijkertijd de Franstalige medemens een duwtje in de rug zal geven: weigeren om nog met de PS te collaboreren. Als het mogelijk is om de grootste Vlaamse partij, die per slot van rekening (nog) niets verkeerds heeft gedaan, in een cordon sanitaire te sluiten, dan moet dit kunnen ten overstaan van de vampier die van Wallonië, ooit een van de rijkste regio's ter wereld, een quasi-ontwikkelingsland heeft gemaakt.

Zolang de Letermes, de Somersen en de Vande Lanottes van deze wereld er ook maar aan denken om samen met de PS te regeren, gebiedt de meest elementaire intellectuele eerlijkheid hen om geen woord kritiek te leveren op de toestand van Wallonië, waar zij onnoemelijk meer verantwoordelijkheid voor dragen dan de modale Waalse kiezer.

Bleiten over Hoegaarden

Gisteren op "Panorama" een bijzonder bleiterig reportageke gezien over Inbev. De algemene teneur van het programma was dat de Brazilianen van het ex-Ambev, wier obsessie naar verluidt "cost-killing" is naar Amerikaans model*, een stukje Belgisch** patrimonium naar de dieperik aan het helpen zijn. Koninginnestuk van het Openbaar Ministerie aan de Reyerslaan : de sluiting van de brouwerij van Hoegaarden (eigenlijk de overplaatsing van de productie naar Jupille, bij Luik). Gebleit alom over het mondialiserend kapitalisme, met Lowie Lawijt als "special guest" om de kijker te trakteren op zijn bijzonder nietszeggende inzichten ("in zoonen multinasjonal komt den arbeider zijne patron nie meer tegen op de gang !" zeide Lowie vol ernst)

Ge zoudt bijkans al gaan vergeten dat de fameuze "Witte van Hoegaarden" een puur marketingproduct is waar omzeggens niemand van had horen spreken voor de jaren tachtig. Echte bierkenners verguisden het toen trouwens unaniem. Hetzelfde geldt voor de andere producten van Interbrew, de fameuze "Leffe" incluis, nog zo'n pseudo-traditioneel bier waar de BRT opeens sentimenteel over gaat doen. Over sentimentaliteit gesproken, ik heb er toch eens goed mee moeten lachen dat de mannen van de Reyerslaan opeens tranerig gaan doen over het ex-"Vlaamse" Interbrew, waarvan de commerciële praktijken in vroeger tijden bakken kritiek hebben gegenereerd en die nu opeens bedekt worden met de mantel der liefde.

Enfin, blijkbaar zou "den Vlaamsche mensch" zich nu dus in zijn kultureel en bierdrinkend kruis gegrepen moeten voelen omdat de productie van Hoegaarden naar Luik verhuist. Extra-pijnlijk (wat men in andere kringen "een kaakslag voor Vlaanderen" pleegt te noemen): volgens "Brussel Vlaams", zoals mijn vader nog steeds op aandoenlijke wijze zegt, zouden Waalse snoodaarden niet vreemd zijn aan het ganse gebeuren. Met name zouden de Waalse aandeelhouders van Inbev, ex-Interbrew, ex-Piedboeuf onder één hoedje hebben gespeeld met de gemaledijde Brazilianen. Tandengeknars alom ! Wet uw goedendag, als dat ding gewet kan worden natuurlijk (daar ben ik niet zeker van, om eerlijk te zijn).

Nog zo iets: in Brazilië kunnen ze volgens de BRT misschien wel caïpirinha mengen, maar van bier brouwen, daar weten die mannen just niks van: er zit geen alcool in, en ze drinken dat dan nog op vijf graden onder nul. Die sambaleros zouden zich eigenlijk niet aan een serieuze stiel moeten wagen was de ongezegde boodschap, dat zouden zij beter aan de noeste hardwerkende Vlaming in Hoegaarden laten.

Mannekens, ik weet niet of dat ge op de hoogte zijt, maar het is daar dus warm in Brazilië. Een Westmalleke op kamertemperatuur, met andere woorden op 35 graden Celsius minimum, dat is een ware marteling, om maar te zwijgen van den alcool die direct naar uw kop stijgt. Ze zouden daar bij God serieus gestoord moeten zijn om bier op zijn Belgisch te drinken, het is nogal evident dat ze liever heel licht bier drinken op vijf graden onder nul ("uma cerveza super-gelada" zoals ze zo schoon zeiden in de interviews), "bevroren smaakpapillen" of niet.

Maar waar dat men het natuurlijk niet over gehad heeft, dat is dus dat al die producten van Interbrew toch al medioker waren en eigenlijk niet te zuipen, behalve natuurlijk als het warm is en dat ge de keuze niet hebt omdat ge bijvoorbeeld op een terraske zit. En by the way, boodschap aan de biersnobs onder ons, een Jupiler blue "super-gelado" als het warm is, dat is nog bijlange niet zo slecht als dat ge zoudt denken.

Enfin, als ge dan toch echt traditioneel Belgisch bier wilt drinken, dan zoudt ge in plaats van te lameren over de pseudo-folklore van Interbrew (en "en passant" andersglobalistische bucht te verkopen) beter een trappist drinken, een Orvaleke bijvoorbeeld, dat is niet te straf (de paters hebben gelukkig niet te nijg meegespeeld in het verhaal van "steeds meer alcool") en dat heeft smaak voor vijf dagen. Of ge kunt een product van een lokale brouwerij kopen, zoals het excellente "Zinnebir" van een jonge brouwer in Sint-Pieters-Leeuw dat ik onlangs heb mogen proeven. Niemand forceert u om Stella, Witte van Hoegaarden of Leffe te drinken. Dat is nu eens de schoonheid van het kapitalisme: ge kunt uw portemonnee zetten waar dat uw mond ligt. En al dat geleuter over uw folklore clé-en-main, dat heb ik nu eens echt niet vandoen.


* wat had ge gepeinsd, 't zijn weer die vooze Amerikanen !
**interessante tendens van de binnenlandse berichtgeving in de Vlaamse media: alle problemen zijn "Belgisch", al de rest is "Vlaams".